L’équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

Tout d’abord grâce aux filles, et notamment Pauline Ado et Johane Defay, puis grâce aux qualifications de Jérémy Florès et Joan Duru en demi-finales, l’équipe de France de surf remporte le titre de championnes du monde ISA à Biarritz !

L'équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

photo ISA/Ben Reed

En effet, ce sont les dames qui ont ouvert la compétition avec à la clé, une finale 100% française. Nos deux meilleurs surfeuses se sont ainsi rencontrées et, alors que ce n’était pas arrivé depuis quelques temps maintenant, c’est Pauline Ado qui a pris l’avantage sur Johanne Defay.

L'équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

photo ISA/Ben Reed

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photo ISA/Ben Reed

L'équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

photo ISA/Ben Reed

Puis quelques jours plus tard, ce sont donc Jérémy Florès et Joan Duru qui ont amené les points nécessaires pour remporter le titre par équipe. En revanche, seul Joan Duru est allé en finale, battu par le Mexicain Jhony Corzo.

L'équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

photo ISA/Ben Reed

L'équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

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L'équipe de France et Pauline Ado championnes du monde 2017 de surf ISA, Johanne Defay et Joan Duru vice-champions !

photo ISA/Ben Reed

De bonne augure en vue des prochains Jeux Olympiques…Bravo à toute l’équipe de France !

Voici l’interview de Pauline Ado par l’Equipe :

«Que ressentez-vous après cette victoire en finale des Mondiaux ?
C’est super, je crois que je ne réalise pas trop. Cette compétition, ça fait quatre fois que je la fais, et jusqu’ici, malgré quatre finales, je n’avais jamais réussi à accrocher la première place. Mentalement, ça avait été un peu dur. Depuis le début, il y a eu beaucoup d’émotion. Car je vois qu’il y a beaucoup de gens, comme mes parents, qui me soutiennent toute l’année et qui sont venus me voir ici. D’habitude je ne les ai pas avec moi, donc là c’est génial. Et Johanne (Defay) fait deuxième. Pour l’équipe, c’est juste la meilleure façon de commencer ces Mondiaux. J’espère que ça va booster les garçons et leur mettre un peu la pression aussi (rires).

Qu’est-ce qui a fait la différence sur ces petites vagues ?
Il ne fallait pas être trop exigeant. Car on a vu que depuis hier les vagues se sont un peu dégradées. Moi, j’ai essayé d’assurer deux scores au début. Ce n’était pas évident. La stratégie que j’espérais de commencer fort a payé.

Y avait-il une tactique d’équipe ?
En fait, depuis la demie, le but c’était d’établir nos scores chacune de notre côté et, à la fin, si l’une pouvait aider l’autre, on allait le faire. C’était le plan.

On imagine que cette victoire est d’autant plus importante qu’il y avait du niveau en face avec Johanne Defay et Bianca Buitendag…
Effectivement, Johanne est 4e mondiale actuellement, Bianca était à ce niveau il y a deux ans. Donc c’est vrai que la finale pouvait aller à n’importe qui, et même à Leilani McGonagle, qui a fait une belle série et qui, dans ces conditions, est très maline et surfe très bien. Rien n’était joué.

Votre connaissance du spot était un avantage, non ?
Peut-être un petit peu, ça fait longtemps que je surfe ici. Mais les conditions étaient tellement aléatoires que ça a peu joué au final. Le spot peut changer très vite à cause des marées donc c’est toujours délicat d’avoir un avantage même quand on est locale.

Cette victoire va-t-elle vous rebooster pour la suite du CT, où vous avez connu un début de saison très compliqué ?
Sur le CT, je n’ai effectivement pas eu de résultats. Je n’ai pas enchaîné beaucoup de séries. C’est ce manque de rythme qui me fait un peu défaut. Ces Mondiaux m’ont justement permis d’enchaîner. J’espère que je vais poursuivre sur ma lancée aux Fidji.»